«Forget it.» {Aidan Miller - June Rain}

Aujourd'hui, était un jour comme les autres, c'était comme si ma vie avait repris son cours depuis que Aidan était sorti de ma vie. Cela faisait plus d'une semaine que je n'avais plus aucune de ses nouvelles. Il avait comme disparu. J'esperais le voir dans les options qu'on avait en commun, mais mêmelà il ne répondait pas présent. Je ne savais où il était. Il m'avait juste laissé un mot que j'avais découvert le lendemain à mon reveil sur mon bureau et à partir de là, plus rien. J'étais comme vide. J'avais l'impression qu'on m'avait retiré le bonheur de mon âme et que je ne le connaîtrais plus jamais. Il m'arrivait de pleurer toutes les larmes de mon corps lorsque j'avais finis les cours, dans ma petite chambre d'universitaire, étalée dans mon lit. Je ne m'étais jamais sentis aussi seule et je lui envoulais tellement de me faire souffrir ainsi... c'était tout ce que je redoutais et pourtant c'était bien arrivé; j'avais le coeur en mille morceaux. Il ne répondait pas à messages, ni à mes appels ce qui me desesperait encore plus. Mais je me décidais à l'oublier. Après tout, mage ou pas, ce n'était qu'un garçon comme tous les autres et il fallait que je crois en cet lueur d'espoir afin de me persuader que je pouvais tirer un traît sur lui. Aujourd'hui, les premières heures de cours du matin était libre. Je décidais donc de sortir un peu me changer les idées. Pourquoi pas même aller faire du shopping en ville? Ca faisait tellement lontemps!

Je m'arrêtais au premier arrêt de bus que j'appercus, et attendait patiement qu'il arrive. L'air était légèrement humide et le ciel était couvert d'un épais rideau de nuage; aucun rayon de soleil ne traversait. Aujourd'hui je m'étais habillée tout en noir; jean slim noir, débardeur noir, converses noirs, jusqu'au maquillage où mes yeux bleus était cernés de noir. Ma tenue était simplement le reflet de mon humeur.

Lorsque le bus arrivait, je montais dedans et choisis une place tout au fond, histoire d'être bien tranquille. Je regardais le paysage defilé sous mes yeux distraitement. Je m'interdisais de penser à lui, même si c'était vain. Je savais à présent les raisons qui me poussaient à detester Cupidon, car même si je le niais, j'étais sûrement éprise de lui et le problème était que c'était toujours d'actualité, mais cette fois, je ne pense pas que je le laisserai revenir. Il en faudrait beaucoup plus pour que je souffre un nouvelle fois. Plus jamais, d'ailleurs, je ne laisserai quelqu'un m'anéantir ainsi.

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Je comptais les jours, et cela faisait une semaine, une semaine que je m'efforçais de laisser tranquille June. Je n'avais toujours pas revu April, et je la mettrais en garde, comme quoi, il fallait qu'elle laisse June tranquille. Mais je faisais ça pour le bien de mademoiselle Rain. Je ne voulais pas qu'elle souffre à cause de ce que j'étais, je ne voulais pas qu'elle ait un lien avec les mages, je ne voulais pas qu'elle soit de nouveau face au danger. J'avais donc décidé de sécher les cours que j'avais en commun avec elle. Je la voyais encore, souvent même dans les couloirs, mais elle non. Je connaissais son odeur par coeur, et je le sentais quand elle était non-loin de moi, alors je m'efforçais de changer mon chemin.

Ne croyez pas que tout cela était facile pour moi. Je me sentais super mal, j'avais vraiment envie de répondre à ses SMS envoyés, et ses appels, mais je ne voulais que son bien. Et ce n'était pas la bonne solution de traîner avec moi. Je n'étais pas dangereux, mais moi, j'attirais les mages noirs. Mais je la surveillais. De loin, je la regardais, et je la voyais déprimer. Elle restait seule, s'habillait en noir, et c'était là que je voulais aller la voir. Pourtant je me disais qu'elle m'oublierait facilement, mais ce n'était pas le cas. Plus les jours passaient, plus elle me paraissait triste.

C'était peut-être bizarre, mais je devais lui parler. Elle était pourtant ma vie, et je paraissais surement égoïste, mais je la voulais. Je l'aimais. Réellement. Jamais une fille ne m'avait fait un tel effet sur moi. Maintenant mon esprit était clair, et j'étais sûr de ce que je voulais. Je voulais son bonheur, mais je ne savais pas comment m'y prendre, voilà tout.

Pour me changer les idées, je voulais aller me balader en ville. Au moins ça me ferrait voir du monde, et comme ça je pourrais peut-être réfléchir à comment je pourrais reparler à June, après lui avoir fait tant de mal. J'allais donc à l'arrêt de bus Kennedy, et grimpais dans un des transports. Au départ, je ne prêtais guère attention aux personnes qui étaient dedans, mais une odeur vint me chatouiller les narines : c'était elle. Elle m'avait obligatoirement vu. Je relevais ma tête, et croisais son regard.

C'est là que je vu à quel point elle m'en voulait, et à quel point elle était triste. Ma gorge se noua, et mon estomac se serrait, j'avais l'impression de revenir en arrière, quand je lui écrivais le mot, sur sa table... Celui qui m'avait brisé le coeur. Silencieusement, je vins prendre place à côté d'elle. Quelque chose de bizarre se passa.

On peut le faire là notre lien d'antipathie ? Razz

J'avais la tête ailleurs, rien pour moi ne comptait à présent. Je sentais que je pouvais exploser à tout moment, comme une bombe à retardement. Le bus s'arrêtait toutes les cinq, ou dix minutes aux arrêts. Je regardais les personnes qui montaient et celles qui descendaient, d'un regard vide, sans vie. Mais de l'autre côté cette souffrance était la preuve que je vivais car elle m'écorchait. Je ne pouvais que la sentir m'abîmée à l'intérieur. Il avait brisé ce mur que je m'étais construite durant toutes ces années, ce mur avait lontemps étè impassible. Mais il l'a brisé... et maintenant, il fallait que j'aide à sa reconstruction afin de me fermer pour ne plus qu'on me touche.

Le bus s'arrêta et les portes s'ouvrit, je vus quelqu'un de familier monter. Je fîs des gros yeux lorsque je le vus, et mon coeur recommença sa course effreinée. C'était lui, et de toute manière il n'y avait que lui pour me faire éprouver ce sentiment. Les larmes me brûlaient les yeux, et pourtant je n'arrivais pas à retirer mon regard. Nos regards se croisaient et quelques secondes plus tard puisqu'il ne détourna pas le sien, c'es moi qui l'avait fait. C'était insoutenable. Je voulais partir d'ici, déscendre et ne plus jamais le revoir mais les portes s'étaient fermées. Je détournais la tête du côté de la fenêtre et dans la vitre je pouvais voir qu'il s'était placé silencieusement à mes côtés. Je me mis à lui parler dans mes pensées. Ces mots étaient sûrement ceux que j'aimerais lui dire si j'en avais eu le courage mais sa présence me laissait muette et me coupait le souffle.

- Pourquoi tu m'as fait enduré tout ça? Pourquoi tu m'as laissé?? Je te hais tellement... pensai-je.

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A vrai dire, je ne savais pas trop comment je me sentais, à ce moment présent. J'étais carrément mal à l'aise, et je sentais que quelque chose d'étrange était entrain de se passer, entre June et moi. OK, elle me faisait la tête, mais c'étais pas ça que je voulais dire. On était comme relié, tous les deux, bizarrement. C'est alors qu'une voix, sa voix, se mit à parler dans ma tête. Au départ je croyais halluciner, mais en fin de compte, je répondis à cette voix, dans ma tête, tout en pensant, moi aussi. June n'avait pas dit un mot, mais je savais que c'était elle... En fin de compte, elle aussi c'était peut-être une mage, qui avait un pouvoir de télépathie ? Je n'en savais rien, et tout cela me perturbait..

AIDAN : Je sais que tu me hais, mais j'ai fait tout cela pour ton bien June. Il y a trop de danger qui rôde autour de moi, je n'aurais pas supporter que tu te fasses de nouveau attaquer par un mage noir, par ma faute, pensais-je à mon tour.

Je découvris la tête de June, quand elle reçut alors ma voix dans sa tête maintenant. Elle devait certainement etre déconcertée, elle aussi...

Je voulais m'enfuir, loin, afin de ne plus le sentir à mes côtés. Quelque chose de trés étrange se produisit. J'entendais une voix masculine dans ma tête. Sa voix. C'était comme si il m'avait répondu. Je fis de gros yeux. Non, c'était impossible. C'était sûrement mon cerveau qui me jouait des tours. Pourtant, mon esprit n'aurait pas pu former de toute pièce cette réponse qui paraissait tenir debout et tout à fait plausible. J'étais encore plus deconcertée que la fois où il m'avait avoué qu'il était mage. C'était à peine si je ne regrettais pas d'être mêlée à tout ça. J'avais connu en si peu de temps trop de choses étranges à mon goût, mais pourtant, j'y prenais goût. J'avais l'impression que mon corps et mon esprit étaient fait pour encaisser ce genre de bizarrerie.
C'était ça, alors son pouvoir? Avoir des discussion muette, seulement par la pensée? J'étais impressionée. Des larmes roulaient lentement sur mes joues, laissant des traces noires à leur passage. Malgré ça, rien ne changeait, je lui envoulais toujours. Mon bien c'était lui. Et pas son départ, putain!

- Alors c'est ça ton pouvoir? Jolie tour, je dirai, pensai-je d'une voix naturelle. Malgré tout ça ne réparera pas tout le mal que tu m'as fait. De toute façon, c'est pas grave. J'ai tourné la page, mentis-je.

Ce mensonge était sorti tout seul dans un élan de naturel qui prêtait à croire que je disais la vérité. Pourtant, c'était tout l'inverse. Si j'avais réellement tirer un trait sur lui, je ne pleurerais pas en ce moment même, mais ces larmes, ils ne les voyaient normalement pas puisque j'avais la tête tourné du côté de la fenêtre, ce qui cachait mon visage. Je n'aimais pas montrer mes faiblesses.

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Je crois qu'un jour, mon père m'avait parlé que deux personnes, qui s'aimaient fortement, pouvaient se créer un lien d'antipathie, comme nous avons là en ce moment... Alors comme cela on s'aimait ? Enfin, je n'étais pas certain que June m'aimait, vu qu'elle venait de me dire par télépathie qu'elle me haïssait, mais moi c'était sûr : j'étais complètement et irrévocablement amoureux de mademoiselle Rain. Sérieusement, elle pensait vraiment que c'était simplement ça mon pouvoir ? Mais c'est à ce moment à, que je me rappelais que je ne lui avait pas encore dit mon pouvoir... De toue manière je n'avais pas à me justifier sur le mal que je lui avais causé, et ses paroles me brisèrent le coeur, qui était déjà en petits morceaux...

AIDAN : Je peux contrôler l'eau, voilà c'est quoi mon pouvoir. Je ne fais pas de télépathie, et ce genre de truc est totalement nouveau pour moi. Je ne sais pas comment me faire pardonner pour tout ce que je t'ai fait June. Mais ne crois pas que cela a été facile pour moi. Je suis un danger pour toi, j'attire le danger, et je ne veux pas que tu sois ma faiblesse. Si les mages noirs apprenent que je suis complètement raide dingue de toi, ils risqueraient de te tuer pour me blesser, voilà pourquoi j'ai fait ça, expliquais-je.

Je jouais à présent la carte de la franchise, en disant tout ce que j'avais sur le coeur.

Lorsqu'il me dit que son pouvoir était l'eau, le souvenir du jour où il m'a soigné la morsure que j'avais au cou me revint en tête. L'énorme jet d'eau que j'avais vu passer sous mes yeux avant qu'on entre dans l'infirmerie, ça n'avait donc pas étè mon imagination? Mais alors, si ce n'était que ça son pouvoir, comment pouvait-on nous parler par la pensée? C'était fou. Tout ce qu'il me disait était si... inutile à mes yeux. Je me fichais bien du danger que je courais tant qu'il serait avec moi... c'était ça pour moi l'important, même si je me mentais à moi même.

La pluie commençait à tambouriner sur la vitre et je posais ma tête contre celle-ci. Ses derniers mots m'avaient anéantis. Il venait de dire qu'il était dingue de moi... j'avais franchement du mal à y croire. Lui, amoureux d'une personne aussi frêle et si impuissante? C'était dûr à croire. J'aurais tellement voulu que les choses prennent un tournant différent mais la vie était ainsi. Tout était fichu maintenant que je lui avais fait croire que je l'avais oublié.

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Je la regardais de ce regard qui voulait en dire long. Elle pleurait, et elle avait des traces de son maquillage sur sa joue gauche, mais je n'osais pas essuyer ses larmes, parce que c'était moi qui les avait provoqué. June ne me répondait plus via les pensées, et ça me stressait à moitié. Après tout, elle m'avait oublié, alors que moi je devais l'oublier. Elle l'avait bien dit qu'elle avait tourné la page, alors que moi je venais de lui déclarer ma flamme, je lui avait dit que je l'aimais, et que j'avais eu tout simplement peur pour elle, peur qu'elle soit en danger par ma simple faute, peur qu'un mage noir découvre mon amour pour elle, et peur de la mort. Avant de l'avoir rencontrer, je n'avais peur de rien, et maintenant, je m'étais rendu compte que June Rain était ma faiblesse. Si quelqu'un la touchait, il aura affaire à moi...

AIDAN : Continues à m'oublier dans ce cas, pensais-je à nouveau, soupirant.

Tellement de sentiments s'entrechoquaient en moi; la colère, l'amour, la tristesse, l'espoir, le désespoir... Je l'éprouvais tous en ce moment même. J'avais l'impression d'étouffer dans ce bus, surtout à côté d'Aidan. Il me déboussolait totalement... peut être qu'en fin de compte c'était ce que l'amour devait nous produire? Mais il n'avait pas le droit de me dire des mots comme ça... simplement parce je l'aimais et que comme il m'avait fait si bien comprendre; c'était impossible pour mon bien.

- T'as pas le droit de revenir comme ça après tout ce temps et me dire des choses comme ça. J'en ai rêvé jour et nuit de ce moment à m'en faire mal aux yeux tellement je pleurais mais tu l'as dit toi-même; c'est pour mon bien. Et c'est pour ça que je m'éfforce en même même à me dire que je rêve, que je vais bientôt me reveiller et effacer tout ça. Parce que je préfere largement que tu me dises que tu ne m'aimes pas, que tu me dises que tu m'aimes mais que c'est impossible pour ces raisons.

Ca faisait tellement lontemps que je désirais entendre les mots que j'ai toujours voulu entendre de lui... j'aurais pu évidement m'en satisfaire et l'embrasser, comme dans un film mais la vie n'était pas un film et elle ne lui ressemblait pas du tout.

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Le pire dans tout cela, c'était que June avait raison. Mais en même temps, je ne lui avais pas dit toutes ces choses, je les avais pensé trop forte. Oui en fin de compte nous ne faisions que penser chacun de nos côtés, et on pouvait juste entendre les pensées, l'un de l'autre. Je ne savais plus quoi ressentir à ce moment présent. Fallait-il que je sorte du bus pour pouvoir m'aérer l'esprit, et que j'évite encore chaque jour June pour ne plus lui faire tout ce mal ? Je ne m'en sentais plus capable.

AIDAN : Je sais que j'ai pas le droit de dire ça, mais j'ai plus la force de t'éviter June, une semaine sans toi c'était beaucoup trop long.. Je pouvais plus. Je ne dis pas que notre amour est impossible, je dis simplement qu'il est dangereux... Je peux pas contrôler mes sentiments, mais si tu mourrais par ma faute, je ne pourrais pas non plus m'y faire à cette idée... La balle est dans ton camps maintenant, mais je crois que je t'ai fait trop souffrir, pour que tu veuilles encore de moi.

Voilà tout était dit. Je frissonnais des mots que je venais de dire. C'était maintenant elle qui avait le choix. Soit d'être en danger permanent, à mes côtés, ou soit de rester une simple humaine, avec la vie qu'elle devrait normalement avoir.

J'avais compris à travers ses mots que c'était à moi de décider et à vrai dire, j'étais perdu dans tous les sens que ce therme pouvait avoir. Je ne savais d'abord pas où le bus était, ni allait et je crois même avoir loupé l'arrêt où j'aurais du normalement descendre mais bon... il y avait pire que ça, comme, ce que je devais choisir en ce moment. Je ne me sentais moi non plus, plus capable de vivre sans lui, sans ma drogue... Je me retournais vers lui, plongeant mon regard dans le sien, sûrement encore un peu rougis à cause des larmes mais qu'est-ce que ça faisait du bien de le regarder, de le voir si près de moi.

- Je suis désolée... Mais tu devras alors veiller sur moi car je ne peux plus vivre sans ta présence à mes côtés. Si tu veux de moi bien sûr... parce que même si je t'en ai voulu, je peux plus faire semblant de ne plus t'aimer.

Je voulais lui dire à quel point je l'aimais, mais c'était toujours sur cette partie là que je bloquais, je n'arrivais pas à m'ouvrir... pourtant, cela ne m'empêchait pas de savoir ce que je ressentais pour lui.

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Dès qu'elle eut commencé par ces trois mots "Je suis désolée" j'ai cru qu'elle allait me foutre à la porte, et ne pas m'ouvrir son coeur. Mais peu après, elle m'avoua ses sentiments elle-aussi, et là, un souffle de bonheur vint s'abattre sur moi. June était tellement mystérieuse, mais tellement attachante à la fois. Mon estomac ne faisait plus de noeud, et s'était remis à sa place initiale, mon coeur battait à tout rompre, et j'ai, un moment, voulu crier dans le bus, certainement de joie. A ce moment là, j'étais sans doute, un des hommes les plus heureux de la terre. Vous me croierez peut-être pas, mais, je peux vous assurez, que j'étais vraiment, accro à June. L'amour ça s'abbattait sur vous, comme ça, sans rien vous demandez, ça faisait souffrir, mais c'était aussi tellement génial parfois.

Je prenais la main de June dans la mienne, toujours en la regardant. Un sourire naquit sur mon visage, un sourire sincère, et je ne pouvais pas m'empêcher de goûter au goût de ses lèvres. Je caressais sa bouche à l'aide de la mienne, silencieusement. J'avais l'impression de recevoir un courant électrique passer en moi...

AIDAN : Merci, pensais-je, tandis que j'avais détacher mes lèvres des siennes.

Nos regards se croisèrent et mon coeur s'emballa une énième fois. J'adorais ce moment. Même si je savais qu'il m'avait fait souffrir, ça partait d'une bonne attention mais nous ne pouvions nous empêcher de vivre seulement parce que j'étais suceptible d'être traquée par des mages noirs. Je me sentais de toute façon en sécurité avec lui. Je savais qu'il allait prendre soin de moi comme il le fallait. Je sentais la contact de sa paume brulante contre la mienne, qui devait sûrement être glaciale, comme à l'habitude.

Lorsqu'il me sourit, d'un sourire magnifique et sincère, je ne pus que faire de même. Il approcha son visage du mien et scèllaient ses lèvres contre les miennes; j'avais l'impression que mon corps était comme un volcan en éruption. Des milliers de frissons me parcourèrent tandis que mon coeur battait de plus en plus vite. Je posais délicatement mes mains sur ses tempes afin de nous rapprocher d'avantage. Il décolla doucement ses lèvres quelques secondes plus tard et j'entendis un remerciement, le sien. Je me demandais pourquoi.

- Pour quelle raison?

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JUNE : Pour quelle raison?

Elle me demandait pourquoi je la remerciais ? Pourtant c'était simple à savoir non ? Je lui avais fait tellement de mal durant cette semaine, pour son bien à elle. Mais elle n'avait pas l'air plus heureuse que je lui fasse cela. Et moi non plus d'ailleurs, c'était parce que j'étais super mal que j'étais revenu. Parce que j'étais, et que je suis encore, complètement accro à elle. C'était ma drogue, et le fait de m'en être passé pendant une semaine, j'ai cru non pas que j'allais faire une overdose d'elle, mais que j'allais mourir sans elle.

AIDAN : Je pensais que tu me jetterais si je revenais, avouais-je.

Aujourd'hui, je n'avais jamais été aussi sincère et heureux de ma vie. J'avais réussi à avouer mes sentiments à June, certes, par télépathie, mais au moins, tout était réciproque. Comme on dit, l'amour c'est bien, mais à deux, c'est mieux. Et maintenant, je voyais mon futur avec June. Je savais que j'allais rester longtemps avec elle, que ça ne durerait pas qu'un mois, ou deux maximum, je savais qu'elle, elle était différente.

C'est vrai que je me connaissais plus rancunière que ça comme fille. A l'habitude, toute larmes que je versais était payée par la personne qui me les avait fait couler mais là, ça avait l'air différent. Tout était différent lorsqu'il s'agissait de Aidan. Normalement, oui, j'aurais du le rejeter et à vrai dire, j'y avais pensé mais à quoi cela aurait-il servit, appart nous anéantir d'avantage? Je ne voulais pas le faire souffrir, c'était la dernière pensée qui me passerait par la tête et je savais à présent que son absence partait d'un bon sentiment. Mais maintenant, il savait que mon bien c'était lui, quoiqu'il arrive. Même si cela insinuait être suceptible de mourir, je le suivrais.

Je posais ma tête sur son épaule, plutôt confortable d'ailleurs et nouais nos doigts.

- Ne pensons plus à ça. C'est du passé, murmurai-je.

Même si je savais que je n'éprouvais pas quelque chose de commun envers Aidan, j'avais peur de le perdre comme je l'avais perdu il y a peu de temps avant.

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