[His best days, will be some of my worst...] [June Rain - April Heard]

Le temps était dégagé, et c'était plutôt rare d'avoir un temps aussi radieux dans cette ville qui était Londres. Les beaux jours étaient entrain d'arriver, ce qui me plaisait. J'avais envie de me promener. Aujourd'hui était l'un des rares jours où j'étais liberée, et ce, pendant deux heures. Alors que je quittais l'université à grand pas, je me dirigeais vers la forêt, un endroit peu fréquenté par des humains mais bizarrement, c'était l'endroit le plus rassurant et le plus apaisant que je connaissais. Je m'aventurais dans les bois, m'agripant à des branches ou à des troncs d'arbres lorque le terrain était glissant à cause de la pluie de la veille. Mes pieds s'enfonçaient quelques fois dans la boue et je pus voir mes converses totalement bousillées alors qu'elles étaient neuves. Bon, tant pis, ça se lave. J'entendais le bruit de la rivière non loin de moi, le chant des oiseaux qui emplissait ce vide de son, et le paysage qui était magnifique et unique tout autour de moi. Je me demandais même à cet instant précis comment les humains pouvaient detester cet endroit. Je repensais à cette jeune fille blonde qui était terrifiante aux premiers abords. Elle m'intriguait. Je voulais la revoir, juste pour me certifier à moi-même qu'elle n'était pas humaine parce que le contraire serait troublant.
Je m'assis sur une pierre, au milieu de la forêt et profitais de ce silence apaisant. Je fermais mêmes les yeux afin d'en profiter encore mieux.

Alors que je savourais paisiblement le climat de printemps qui s'était installé aujourd'hui, je sentis en moi que quelque chose n'allait pas. En effet, mes paupières refusaient de m'obéir. Elle semblait être lourde et je n'arrivais pas à ouvrir les yeux. Que m'arrivait-il encore...? Je soupirais d'un air agacé mais je ne pouvais qu'être effrayée de ce qu'il se passait en ce moment même. Mes yeux étaient bloqués et j'étais seule. Enfin c'est ce que je croyais, jusqu'à l'entente de bruit de pas léger qui faisait craquer les feuilles morte près de moi sous le poids de ce corps. J'aurais voulu crier quelque chose comme "qui est là?" mais j'étais trop tetanisée pour le faire. Puis, tout est allé vite. Tellement, que je ne comprenais pas la situation dans laquelle je me trouvais. Je sentis des mains se poser sur mes épaules et tout à coup un courant electrique traversa mon corps de haut en bas et cette fois-ci, je ne pûs reprimer un cri de terreur qui aurait du sortir l'instant d'avant. Je mis du temps à comprendre qu'en réalité, j'étais attaquée par un mage noir. Sans réfléchir d'avantage et un peu dans les vappes à cause de la décharge éléctrique qui m'avait emoustillée tous mes sens, je pris mes jambes à mon cou et courai aussi vite que je pouvais les yeux fermés. Je me guidais grâce à mon sens du toucher, et j'avais du me prendre plus d'un arbre dans la figure malgré tout. Les ronces s'enlaçaient à mes jambes, ce qui me faisait perdre l'équilibre quelques fois et puis sans que je m'y attende, je pus ré-ouvrir les yeux. J'étais tetanisée mais le premier relexe que j'eus, fut de prendre une branche trés pointu que j'avais receuillis d'un arbre, et c'était ce qui allait me servir de défence contre cet esprit diabolique.

Tous mes sens étaient allerte et j'entendais même mon pouls taper dans mes tempes. Je regardais partout autour de moi, attendant que quelqu'un se montre.

Mon comportement m'avait légèrement étonnée à vrai dire. En dehors de cette situation j'étais si... passive, si morne. Même si ce n'était sûrement pas le mot que j'aurais employé si je le connaissais, en ce moment présent je me sentais enfin en vie, même si quelque part, j'étais à deux doigt de la mort. C'était peut être le fait que j'étais au bord du précipice qui m'envoyait de l'adrénaline dans tout mon corps. Mon coeur battait à tout rompre et je pouvais même le sentir cogner contre ma cage toracique. Si elle le voulait, elle pouvait me broyer, me détruire, m'anéantir... et jamais je ne m'étais sentis aussi impuissante face à quelqu'un. Jamais je n'avais senti la mort d'aussi près et le fait que quelque ce soit les efforts que je ferais pour me défendre, ils seraient vain.

Je la regardais se soigner la cuisse, presque émerveillée de ce qu'on pouvait faire avec des pouvoirs. Cependant, j'avais toujours de la haine contre elle. Elle était l'ennemie de la race humaine. Elle avait étè crée pour tuer, faire souffrir les humains et je ne pouvais aprécier une personne comme elle. Alors qu'elle me parlait d'une voix sûre, qui m'arrivait aux oreilles comme un murmure - ce qui paraissait doux à l'encontre d'elle-même - je fûs surprise de ses derniers mots: "je m'en vais". Alors c'était tout? Elle partait, sans avoir accomplie sa tâche? Je ne savais quoi dire. Et puis de toute façon il n'y avait rien à dire. Je restais statique, mes jambes tremblaient et j'avais l'impression que j'allais m'écrouler d'une minute à l'autre sur le sol tant elle m'avait épuisée. J'avais mal à mon cou, et comme un rélexe pour verifier la gravité de ma blessure, je portais la main sur celle-ci quand je sentis un liquide se déposer sur mes doigts. C'était du sang. Mon sang. Je grimaçais et essayais d'essuyer le sang qui avait coulé sur ma clavicule avec mon t-shirt.