When you go, would you even turn to say

Je me baladais sur les nuages londoniens, il était tard et je n'étais pas sous le meilleur de mes états. J'avais encore trop bu ce soir, et j'étais convaincu qu'à un moment, j'étais passée de l'alcool à la drogue, comme à mon habitude. Bref, je n'étais pas en très bon état, mais en même temps, j'étais tellement habituée à être comme ça, qu'à présent, même bourrée et défoncée, je contrôlais tout ce que je faisais.

Comme aller draguer cet inconnu en face de moi. Il semblait pas mal pété, lui aussi, mais il était réellement attirant, et je ne pus résister à aller l'aborder. Je m'assis à côté de lui, sur un banc en nuage, et me tournais vers lui, en lui adressant un sourire radieux, malgré tout l'alcool en moi. Il me remarqua, mais me rendit mon sourire brièvement, sans réellement s'y intéresser.

Je fus d'abord légèrement déçu, mais je n'allais pas abandonner comme ça, j'étais April Heard après tout, celle qui ne reculait devant aucun obstacle.

Salut, je m'appelle April, dis-je d'un ton que je voulais charmeur.

Invité

Suite à un évènement qui l'avait ennuyé, John s'était décidé à aller faire un tour sur les nuages londoniens, histoire de boire un verre ou deux.
Non pas qu'il appréciait ce genre d'endroits, au contraire, mais il se disait que pour une fois, cela ne pourrait pas lui faire de mal.
Installé au comptoir, il avait commandé une tequila, qu'il avait sirotée tranquillement. Une ou deux femmes l'avaient approché, dans l'espoir de repartir à son bras pour une folle nuit d'amour, mais il n'était pas d'humeur. Et puis, il était tout de même un peu sélectif au sujet de ce qui passait dans son lit...

Il entamait son deuxième verre quand une blonde, visiblement plus culottée que les autres, lui avait sourit. Histoire de ne pas la vexer, car il paraissait que certaines demoiselles avaient un égo particulièrement développé, il lui avait retourné son geste, mais sans réellement lui prêter attention.
Cela n'avait pas découragé sa prétendante, car quelques instants plus tard, elle était à ses côtés, aguicheuse :

April : Salut, je m'appelle April.

C'était bon à savoir, mais il s'en foutait.

John : Qu'est ce que tu veux ?

Je m'installais au comptoir également. Ah, j'avais décidément trop bu ce soir ,mais ça n'allait pas m'empêcher de continuer. Je commandais donc une autre boisson, quand l'inconnu à qui je m'étais adressée , me répondis, plutôt froidement, d'ailleurs.

John : Qu'est ce que tu veux ?

Je levais les yeux au ciel, et le fixais droit dans les yeux.

Toi, répondis-je, sûre de moi.

Je lui souris, de façon provocante et attirante et détournais mes yeux comme si j'étais gênée, ce qui n'était pas le cas, absolument pas d'ailleurs. Je voulais juste le faire croire.
J'attendis sa réponse, en sirotant le cocktail que m'avait servit le barman. Ce dernier essaya d'ailleurs de m'aborder, mais je lui refusais, catégoriquement, pour montrer à l'homme en face de moi, que je ne désirais que lui.

Invité

April : Toi.

Ben voyons ! Enfin, sa réponse avait au moins le mérite d'être claire...

John : Désolé, j'suis pas d'humeur.

Pis d'abord, il préférait les brunes. Ou plutôt, disons que ça dépendait des fois.
Ignorant copieusement le petit manège du barman, qui semblait déçu que l'aveu ne lui ait pas été adressé, le jeune homme avait repris son verre en main, et bu une nouvelle gorgée de sa boisson rafraîchissante.
Contrairement à ce que son interlocutrice croyait peut-être, il était loin d'être ivre. Il lui faudrait bien plus d'alcool pour perdre le contrôle de ses moyens, et cela ne l'intéressait pas.

John : T'es encore là ?!

La blonde le collait un peu trop à son goût, s'arrangeant pour être la plus langoureuse possible...

Oui, je suis encore là.

Et ça avait l'air de le déranger. De toutes façons avec moi les relations étaient toujours les mêmes : on me détestait, ou on voulait de moi, pour passer du bon temps. Visiblement, il avait choisis la première option.

Je me rapprochais de lui, et tentais de l'embrasser, malgré tout. Mais très rapidement il me repoussa, comme pour confirmer ma pensée.

Je ne pris pas trop mal son refus, mais continuais quand même à essayer de le déconcentrer. Je voulais voir s'il céderait. Soit il allait le faire, et accepter mon jeu, soit il me repousserait encore plus et serait même très encore, ce qui me ferait plaisir aussi, car j'appréciais tout autant les combats que le sexe.

Invité

April : Oui, je suis encore là.

Pfff, mais quelle glue !
John l'avait repoussée assez violemment lorsqu'elle avait tenté de l'embrasser, pour lui montrer qu'il ne comptait pas céder à ses avances.

John : J'tai dis que j'voulais pas de toi, t'es sourde ?

C'était même pas dit qu'elle soit une bonne amante, et bourrée comme elle l'était, elle risquait plus de lui vomir dessus que de lui faire découvrir de nouvelles sensations...

Barman : Vous voulez que je vous en débarrasse ?

Intéressé le bougre.

John : Bah, laissez là, elle finira bien par se lasser.

Et le plus vite possible serait le mieux !

Voilà c'était exactement ce que j'avais prévu. Alors, simplement, je lui lançais un sort, discrètement, qui l'empêchai de bouger.
Il s'en rendis compte et voulu contrer le sort, mais il ne pu pas.
Je ris, sarcastiquement.

Tu veux toujours pas de moi là ?

Il savait sûrement qu'un sort comme celui ne pouvait être contré que par la personne qui l'avait lancé, ou alors il disparaissait, mais au bout d'un certain temps.

Tu préfères perdre toute ta soirée, ou tu veux que je t'aide ? -lui lançais-je comme un dilemne.

Invité

Ah la s*lope !!
En s'apercevant que la jeune femme l'avait figé, John s'était débattu contre le sort, mais en vain. Il ne pourrait être annulé que par sa lanceuse.
Et m*rde !

April : Tu veux toujours pas de moi là ? Tu préfères perdre toute ta soirée, ou tu veux que je t'aide ?

Comme son état était pour le moins désagréable, il avait cédé :

John : Je pourrais attendre, mais j'suis pas d'humeur non plus. T'as gagné, relâche moi et j'te suis.

Il était malheureux d'en arriver là, mais enfin...
Le barman observait la scène de loin, ne souhaitant visiblement pas se mêler au conflit.
Pauvre c*on, serviable quand il avait le temps celui là !

John : Je pourrais attendre, mais j'suis pas d'humeur non plus. T'as gagné, relâche moi et j'te suis.

Je souris, heureuse d'être arrivée à mes fins, comme toujours.

Mais comment pourrais-je être sûre que tu ne prendras pas la fuite dès que je te libèrerais, au lieu de me suivre, comme tu me le dis ?, lui demandais-je, en voulant vraiment le voir me supplier.

Il était vraiment très beau, et j'aimais ce petit jeu, que j'avais mené, juste pour l'atteindre. Lui, par contre avait l'air de moins apprécié ça que moi. Mais bon, c'était compréhensible, pour l'instant il était faible et ne pouvait rien faire.

Je me frottais à lui, sensuellement, en attendant qu'il me réponde.
Il me fallait une preuve, quelque chose qui pouvait me rendre sûre qu'il resterait avec moi, tout autant de temps que je voudrais, si je le libérais. Car c'était ce que je voulais, juste un peu de compagnie, rien de plus.

Je rigolais, devant son air surpris.

Alors ?

Invité

April : Mais comment pourrais-je être sûre que tu ne prendras pas la fuite dès que je te libèrerais, au lieu de me suivre, comme tu me le dis ? Alors ?

John aurait bien froncé les sourcils, mais cela lui était impossible. Aussi, il s'était contenté de répondre :

John : Tu ne peux être sûre de rien, mais si tu ne me libères pas, tu devras te contenter de te frotter à moi pour le restant de la soirée. Ce serait regrettable, j'ai tellement plus à offrir...

Il lui avait jeté un regard qui voulait tout dire, alors que le barman commençait à fermer son établissement. C'est qu'il était tard, et qu'il espérait sûrement que les deux clients qui négociaient en ce moment même auraient un petit billet à lui donner s'il leur permettait d'avoir un peu d'intimité...

John : Alors ? Que décides-tu ?

Visiblement, elle n'était pas stupide.
Elle saurait faire le bon choix...

Il avait eu raison de moi. J'allais le libérer. Je préférais seulement le faire poireauter un peu. Je donnais un billet au barman, comme j'avais lu dans ses pensées qu'il le désirait, mais au lieu de nous donner de l'intimité, je lui demandais le bar, en entier. Il ne put résister à mes yeux, que je voulais charmeurs, et il accepta. Il me pria de ne pas trop déranger, et m'informa que de toutes manières l'endroit était protégé par un enchantement et que la magie trop élevée ne pouvait y être pratiquée.

Je souris, et le remerciais, en chuchotant à l'oreille du bel homme, du quel, je ne savais d'ailleurs pas son nom :

Tant pis, on va faire ça à l'ancienne alors. , et en souriant de toutes mes dents.

Une fois que le barman fut parti, je fermai toutes les portes, toutes les fenêtres, toutes les sorties quoi. Puis, je m'approchai lentement de l'homme, qui paraissait d'ailleurs impatient et lui lançai :

Je sais que tu as bien plus à offrir, et tu l'offriras, et à présent je sais aussi que tu ne peux plus t'en aller. Je te libère , c'est bon.

Je m'exécutai.

Invité

Au lieu de le libérer immédiatement, la blonde était allé voir le barman, qu'elle avait habillement convaincu de leur laisser le bar pour la nuit.
Après quoi, elle avait bloqué l'accès à toutes les issues, avant de revenir lentement vers lui.

April : Je sais que tu as bien plus à offrir, et tu l'offriras, et à présent je sais aussi que tu ne peux plus t'en aller. Je te libère , c'est bon.

John avait été heureux d'être de nouveau libre de ses mouvements.
Il s'était levé, avant de s'approcher de la demoiselle avec un sourire mystérieux, et de poser l'une de ses mains sur sa hanche.

John : Je vois que tu sais te montrer très... persuasive...

Son autre main avait délicatement attrapé son menton, et il l'avait fait reculer jusqu'au mur le plus proche, avant de descendre ses doigts juste au dessus de sa poitrine, langoureusement.

John : Alors ? Par quoi on commence ?

Il fallait que les choses aillent doucement pour que la soirée reste vraiment... inoubliable...

Je souris en comprenant qu'il allait vraiment tenir ses promesses. Il me plaqua contre un mur et commença à m'embrasser et à me caresser. C'était intense, et j'en profitais pleinement. Cet homme m'attirait réellement, bien plus que je l'imaginais au tout début.

John : Alors ? Par quoi on commence ?

Je compris qu'il allait donc rester avec moi, et que je ne m'étais pas fais avoir. J'étais ravie.

Par ce qui te fais le plus envie, on a toute la nuit devant nous, de toutes façons, lui souris-je.

Je descendis mes mains vers son pantalon...

Ou alors, on peut sauter la partie théorie, et passer tout de suite à la pratique, souris-je charmeuse.

Invité

April : Par ce qui te fais le plus envie, on a toute la nuit devant nous, de toutes façons.

John l'avait embrassée, avant de promener ses mains baladeuses un peu partout sur son corps. Son but ? Faire monter d'un cran le désir qu'elle ressentait...

April : Ou alors, on peut sauter la partie théorie, et passer tout de suite à la pratique.

Un sourire charmeur s'était affiché sur le visage du jeune homme, qui avait posé l'une de ses mains sur sa joue droite, avant de murmurer :

John : Je crois que j'ai une autre idée...

Vif, il l'avait plaquée contre le mur, abandonnant toute douceur, avant de la figer à son tour. Prisonnière, sa vis à vis n'avait plus qu'à l'écouter, impuissante :

John : Non mais qu'est ce que tu croyais ? Que je ne te ferais pas payer ce que tu m'as fais ?

Il s'était interrompu, avant de reprendre, mauvais :

John : Je suis désolé de te l'apprendre, mais tu n'es pas irrésistible. C'est pour ça que je vais te laisser moisir là toute la nuit, ça t'apprendras l'humilité.

Il détestait qu'on l'entrave, et encore plus que l'on cherche à en faire un esclave docile.
Aussi, après avoir libéré la porte pour sortir, il s'était retourné une dernière fois vers la blonde, qui jurait :

John : Aller chérie, fais pas cette tête ! Si ça peut te consoler, tu peux toujours te dire que tu t'es quand même bien fait b*iser ce soir...

Elle allait lui en vouloir à mort pour cette humiliation, mais il s'en foutait. Il était John Davis, et ne se laissait pas avoir si facilement. April venait de l'apprendre à ses dépends...

[ Scène close, comme je m'en vais^^ Désolée, mais c'était trop tentant, et ça nous fera une raison de nous battre dans un éventuel futur topic =) ]